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Calypso
3 février 2015

Ma famille normale contre les zombies

 

Ma famille normale contre les zombies

Vincent Villeminot, Yann Autret

Nathan, 2015

256 p.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumé éditeur

Une famille normale part en Bretagne et tombe… sur des zombies !
Je m’appelle Madoloup, et je suis une fille normale. Alors je n’avais pas prévu de me casser le coude le jour de mon arrivée en vacances. Mais ce n’est pas là que les choses ont vraiment dérapé. Non. C’est plutôt quand les goélands sont devenus fous. Qu’ils se sont mis à attaquer les gens. Qu’ils ont contaminé ma petite sœur. Qu’on a appris qu’il s’agissait d’une épidémie de Virus Zombie. Que mon père a décapité Papy. Et qu’on s’est retrouvés assiégés par dix mille morts vivants qui voulaient rentrer par les toilettes…
Mon avis
Le roman s'ouvre sur une longue présentation de chacun des membres de la famille de MadoLoup, famille qui n'a rien de conventionnel, que ce soit dans le choix des prénoms, plus loufoques les uns que les autres, ou les personnalités complètement décalées qui cohabitent ensemble. Arrivent les vacances et l'accident : MadoLoup se blesse au coude. A partir de là, le récit s'accélère et devient brouillon. Attaque de goélands, contamination de la petite soeur, zombies, transformation du père en ours... On n'y comprend plus grand chose !
Le ton drôle et décalé de la narratrice, MadoLoup, me faisait rire au départ, bien que je doute qu'un adolescent comprenne ses multiples références littéraires, mais j'ai fini par les trouver parasitantes et j'ai surtout été très déçue par la tournure que prend le récit et sa fin. Alors qu'on les attend depuis le début du roman, on se demanderait presque ce que les zombies viennent faire dans l'histoire ! 
"Nous analysons assez longuement les sous-entendus linguistiques sous-jacents à l'exégèse de cet échange dialogué sans didascalies toutefois."
" Le thé est noir. La situation, également. Cette coïncidence serait presque troublante, si nous n'étions présentement proustiens. (Nous mangeons des madeleines trempées dans le thé noir)."
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