La prise de la Bastille

La prise de la Bastille

Hélène Montardre

Nathan, Petites de l'Histoire, 2015

64 p.

Résumé éditeur

Vivez la prise de la Bastille aux côtés des sans-culottes !

Paris, mai 1789 : la grogne monte au sein du peuple parisien. Pour faire face à cette crise, le roi a réuni les représentants de la noblesse, du clergé et du Tiers État à Versailles. Le jeune Valentin est très excité, car il a obtenu d'accompagner son cousin, membre du clergé, à ces États Généraux. Ce fils d'artisan parisien se passionne pour les débats houleux auxquels il assiste. Des révoltes, très vite, éclatent à Paris… En deux mois, elles vont mener le peuple, Valentin compris, à prendre d'assaut la Bastille.

Mon avis

Valentin attend avec impatience la venue de son cousin Benoît à Versailles. Elu député représentant du Clergé, ce curé va répondre à toutes les questions que se pose Valentin au sujet des bouleversements qui se préparent.

A travers le personnage de Benoît et le parcours de Valentin, Hélène Montardre parvient à expliquer de façon très claire et simple cette période riche en événements et complexe qu'est la Révolution française. Des Etats généraux au Serment du Jeu de Paume, de la prise de la Bastille à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, tous les grands moments de cette période sont mis à la portée des collégiens.

"Le tiers état rassemble la plus grande partie de la population française. C'est lui qui paie les impôts et donc qui fait vivre la nation. Et pourtant, c'est lui qui a le moins de droits ! Voilà pourquoi les gens réclament une Constitution. Avec un texte qui organiserait la répartition des pouvoirs et le fonctionnement du gouvernement, tout irait beaucoup mieux !" p.13

Merci aux éditions Nathan

Comments

[Makhno]

Tous nos élèves remarquent le député Bailly figuré au centre du tableau de David, oeuvre grandiose célébrant le souffle du Serment du Jeu de Paume... Il me revient cette citation dudit Bailly, en réponse au marquis de Dreux-Brézé qui venait rappeler l'ordre de Louis XVI exigeant que les députés du Tiers quittent la grande salle des séances : "Je crois Monsieur que la Nation assemblée n'a d'ordre à recevoir de personne".... Une phrase qui reste particulièrement prégnante aujourd'hui.... Nos apprentis citoyens devront protéger leur souveraineté des écueils qui se lèvent soudainement...