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Calypso
27 mars 2015

Nos faces cachées

Couverture Nos faces cachées

 

Nos faces cachées

Amy Harmon

Robert Laffont, R 2015

437 p.

+15 ans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumé éditeur

Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être... Nos faces cachées est l'histoire de cinq amis qui partent à la guerre. L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire. L'histoire d'une amitié profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant. Un conte moderne qui vous rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...

 

 

Mon avis (risques de spoilers)

L'histoire est d'abord centrée sur Fern, une lycéenne complexée qui ne connaît de l'amour que les romans à l'eau de rose dont elle raffole et qu'elle écrit en secret. Très amoureuse d'Ambrose, sportif star du lycée, elle sait qu'elle n'a aucune chance avec lui et saisit l'occasion de s'en rapprocher lorsque son amie Rita commence à sortir avec lui : c'est elle qui écrit les lettres que Rita est censée lui envoyer. Les deux ados se trouvent de nombreux points communs mais tout s'écroule le jour où il découvre la vérité.

Puis viennent les attentats du 11 septembre. Ambrose décide de s'engager dans l'armée pour partir combattre en Irak et emmène ses quatre meilleurs amis dans l'enfer des combats.

Revenu aux Etats-Unis, Ambrose n'a plus rien du garçon que tout le monde connaissait. Marqué à vie physiquement, il doit également vivre avec la lourde culpabilité d'être revenu vivant d'Irak. Mais Fern ne l'a pas oublié et voit toujours en lui celui qu'elle a aimé...

 

Les trois héros du roman sont réunis autour de leur handicap, sur des plans différents, qu'il doive apprendre à gérer : Fern a une confiance en elle au plus bas, Bailey, son cousin, est atteint de myopathie et Ambrose défiguré. Plus que le regard des autres, c'est le regard qu'ils portent sur eux-mêmes qui va être au centre du roman et finir par les réunir.

Il m'a fallu un peu de temps pour vraiment rentrer dans l'histoire et m'attacher aux différents personnages. Mais une fois passé ce stade, j'ai trouvé cette histoire, qui prône la beauté intérieure au-delà des apparences, tout en évoquant le traumatisme post guerre en Irak, le handicap et l'entrée dans la vie d'adulte, très touchante, sans être lisse ni clichée (sauf peut-être la fin, un peu expédiée...)

 

 

"Il y a peut-être un but qui nous dépasse, un dessein plus grand auquel nous ne contribuons que petitement. Tu sais, comme ces puzzles de mille pièces ? En regardant une seule pièce du puzzle, tu ne peux absolument pas deviner à quoi il va ressembler au bout du compte. Et on n’a pas la photo sur la boîte du puzzle pour nous guider. […] Peut-être que nous sommes une pièce de puzzle, poursuit-elle. On s’emboîte tous pour former cette expérience qu’on appelle la vie. Aucun de nous ne comprend le rôle qu’il joue ni n’imagine à quoi ça va ressembler au final. Peut-être que ce qu’on appelle miracle n’est que la partie émergée de l’iceberg. Et peut-être qu’on n’est pas capable de voir les choses merveilleuses qui naissent des tragédies."

 

 

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