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Calypso
3 avril 2016

Arena 13

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Arena 13. 1

Joseph Delaney

Bayard jeunesse, 2015

390 p.

15.90 €

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumé éditeur

Les temps sont funestes pour l’humanité, qui a presque disparue de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard.
Au-delà, personne ne sait précisément ce qu’est devenu le monde.
Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée.
Dans l’Arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort…
Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen…
Il a l’ambition de devenir le meilleur combattant de l’Arène 13, et de défier Hob l’infâme créature qui terrorise les habitants et vole leurs âmes. Il veut prendre sa revanche sur le monstre qui a détruit sa famille, dût-il y laisser la vie.

 

Mon avis

Après la saga de L'apprenti épouvanteur, Joseph Delaney est parvenu une fois de plus à inventer un univers d'une grande richesse, et tout aussi terrifiant, dans lequel son jeune héros va chercher à prouver sa valeur.

Leif, orphelin, n'a plus rien à perdre et ne rêve que de l'Arène 13 pour en devenir le meilleur combattant. Il parvient à être embauché comme apprenti de Tyron, le meilleur entraîneur du pays. Mais, sûr de lui et impatient, il lui faudra se plier à certaines règles et surtout, intégrer bien des techniques des combats ! Car dans l'Arène, ce ne sont pas de simples combats de gladiateurs comme on peut les connaître : les hommes affrontent aussi des machines à l'apparence humaine, programmées par leur propriétaire.

En plus de la découverte de ce nouveau monde, très inquiétant, où domine la peur et dans lequel évoluent les personnages, le lecteur devra donc lui aussi intégrer toutes ces données et j'ai été assez vite perdue parmi les nombreux termes techniques à connaître dès les premières pages. Malgré une écriture agréable et une maîtrise de la tension et de la peur que j'avais déjà beaucoup aimée dans L'épouvanteur, les quelques longueurs et tout ce vocabulaire des combats ont rendu la lecture parfois pénible et m'ont empêchée de rentrer davantage dans l'histoire. Ce que je regrette car le thème et l'ambiance de ce livre me plaisent beaucoup, ainsi que les questions éthiques qui commencent à être soulevées dans ce premier tome.

 

 

 

"Vous êtes dans l'Arene 13, et vous allez assister à un combat fatal. Que ceux qui meurent le fassent avec honneur. Que ceux qui vivent conservent leur souvenir. L'affrontement peut commencer !"

 

"L'odeur sucrée des parfums féminins qui flottait dans l'air se mêlait à celles du bois ancien, du cuir et de la sueur. Mais il y en avait une autre, aussi : une senteur aigre et métallique.
Avec un coup au cœur, je réalisai que c'était celle du sang."

 

 

 

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