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Calypso
3 octobre 2016

Cupcakes & compagnie. 1

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Cupcakes & compagnie. 1, La gourmandise n'est pas du tout un vilain défaut

Lisa Papademetriou

Hachette, 2015

256 p.

12.90 €

 

 

 

 

 

 

 

Résumé éditeur

Pour Hayley, la vie ça n’est pas tous les jours du gâteau ! Ses parents ont divorcé, sa mère a perdu son travail et elle est coincée dans la même chambre que sa petite sœur Chloé depuis qu’elles habitent dans l’appartement de leur grand-mère. Quand rien ne va plus, Hayley a une recette infaillible : dégainer sucre, farine et spatule, pour confectionner de délicieux cupcakes. Car la pâtisserie rend toujours la vie d’Hayley plus douce ! Mais quand sa meilleure amie Artie et elle commencent à s’éloigner, Hayley comprend qu’il va lui falloir un peu plus que du sucre et quelques épices pour sauver leur amitié.

 

 

 

Mon avis

Hayley n'a pas une vie toujours très rose, surtout depuis le divorce de ses parents. Ajouté aux tensions qui l'éloignent de sa meilleure amie, elle trouve du réconfort auprès de sa grand-mère et de son salon de thé, dans lequel elle aime confectionner des cupcakes.

La construction du récit est alors assez intéressante puisqu'elle alterne le récit du quotidien d'Haley avec ses problèmes d'ado, des passages dans lesquels elle nous livre ses pensées type journal intime et les recettes de cupcakes qu'elle propose. Ce qui est bien vu, c'est qu'elles n'arrivent pas dans le roman sans raisons : si Hayley cuisine, elle adapte sa recette à son humeur du moment et la partage dans le chapitre suivant. 

Et avec toutes ses pages décorées de sucreries, le livre est en lui-même une vraie gourmandise !

 

En alliant problèmes d'ados, premiers amours et cuisine, ce premier tome inaugure donc une série finalement assez semblable aux Filles au chocolat mais qui devrait trouver sa place auprès des fans de celle-ci.

 

 

 

 

"Même Artie ne m'a jamais demandé comment j'allais. J'ai essayé de lui en parler une fois, mais elle a changé de sujet. Sans doute qu'elle ne voulait pas connaître ce que ça fait d'avoir des parents qui divorcent.

Moi je le sais. On a peur tout le temps. On ne sait plus quoi leur dire de crainte de les faire éclater en sanglots. On se rend compte qu'ils ne nous aiment pas autant qu'on le pensait, qu'ils ont leurs vies à eux et qu'elles sont plus importantes que la nôtre. Voilà ce que ça fait." p.35-36

 

 

"Quand j'étais petite, je rêvais de vivre chez elle. Artie ne se rend pas compte de la chance qu'elle a. Tout comme elle ne se rend pas compte qu'elle a une peau, un corps et des cheveux parfaits. Si Artie n'était pas ma meilleure amie, je la détesterais." p.55

 

 

 

 

 

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