De feu et de neige
De feu et de neige
Anne-Marie Pol
Nathan, février 2017
335 p.
15.95 €
Ma note : 16/20
Résumé éditeur
1812, Moscou. Félicité d'Autin, jeune Française de 16 ans, vit avec sa mère sous la protection d'une riche famille russe. Malgré leur différence de classe, Félicité est passionnément amoureuse de Fédor, le fils de la comtesse. Mais tandis que les jeunes gens répètent en toute insouciance Le Jeu de l'Amour et du Hasard, la dernière pièce à la mode de Marivaux, la guerre éclate. Napoléon 1e a décidé d'envahir la Russie, et il est aux portes de Moscou ! Fédor s'engage dans l'armée, tandis que sa famille fuit sans pouvoir emmener ses deux protégées. Voilà Félicité et sa mère livrées à elles-mêmes dans la ville en guerre, alors que le Français est devenu l'ennemi du Russe. Tiraillée entre son amour pour la Russie et son identité française, désespérée de voir Fédor partir à la guerre, Félicité n'a d'autre choix que de fuir pour survivre, entre les flammes de l'incendie de Moscou, puis dans les steppes enneigées de Russie...
Mon avis
Avec l'arrivée de Napoléon aux portes de Moscou, l'héroïne va se retrouver déchirée entre sa nationalité française et son pays de coeur, la Russie, où elle est désormais considérée comme une traître et n'est plus en sécurité. Alors qu'elle s'imaginait vivre des jours heureux avec le beau Fédor, qui vient tout juste de s'engager dans l'armée, sa mère, ancienne comédienne qui ne jure que par la Révolution française, conseille de fuir au plus vite. Commence pour les deux femmes un long périple à travers une Russie devenue hostile...
Pour nous raconter cet épisode de l'Histoire, vécu de l'intérieur, l'auteur a choisi de conserver les citations (souvent courtes) du journal intime de Félicité, qu'elle complète par des passages racontés par un narrateur extérieur.
Si on trouve une part de romance, ce roman historique tient surtout du récit d'aventure, dans lequel l'héroïne, forte et déterminée, connaîtra un destin extraordinaire.
❄️ Sortie le 9 février ❄️
"Qui n'a jamais vu son monde s'écrouler ne peut imaginer mon désarroi. Dès le retour échevelé de ma mère, j'avais compris notre infortune, certes, mais elle m'est tout à coup, apparue avec une clarté insupportable." p.89
Merci aux éditions Nathan