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Calypso
4 avril 2017

Le couvent des damnées. 1

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Le couvent des damnées. 1

Minoru Takeyoshi

Glénat, 2017

224 p.

7.60 €

 

 

Ma note : 18/20

 

 

 

 

 

 

 

Résumé éditeur

Au XVIe siècle, dans le Saint-Empire romain, l’inquisition condamnait de nombreux innocents au bûcher. Privée de sa famille, Ella se retrouve envoyée dans un couvent qui rééduque “les filles de sorcières”. Tortures et miracles viendront-ils à bout de la flamme de vengeance qui brûle en elle ?

Encensé par Hiromu Arakawa (Fullmetal Alchemist) ou Makoto Yukimura (Vinland Saga), cette première œuvre d’une jeune auteure brille par sa fougue. À l’heure où les héros deviennent chétifs et nonchalants, on a indéniablement envie de suivre cette héroïne forte et indépendante qui n’hésite pas à se salir les mains pour défendre ses idéaux et protéger les siens.

 

 

Mon avis

J'ai acheté ce manga sur conseil de mon libraire suite à une envie de reprendre quelques mangas historiques. Quand il m'a parlé du thème de celui-ci, j'étais emballée !

Je m'attendais à un seinen lugubre et sanglant, et bien j'ai été servie ! Nous sommes plongés en pleine chasse aux sorcières, à une époque où l'on pouvait accuser n'importe qui de sorcellerie sans véritables preuves. Une première partie du manga nous montre cet aspect et la cruauté avec laquelle on traitait / torturait les accusées. Puis arrive le fameux couvent, dans lequel l'héroïne est envoyée de force pour être la fille de l'une de ces fiancées de Satan. Mais ce qui se passe dans l'enceinte de ses murs et les méthodes des soeurs chargées de remettre leurs pensionnaires sur le droit chemin n'ont rien à envier à ce qui se passait à l'extérieur... Quels mystères renferme le couvent ? Ella se laissera-t-elle faire ? Et qu'en est-il de la Vierge de fer qui vient d'être retrouvée et sur laquelle s'ouvre l'histoire ?

L'histoire de ce manga est riche, complexe et très prenante. Seul reproche que je ferai et qui m'a dérangée, c'est au niveau du dessin des visages des personnages : la tête disproportionnée de l'héroïne est assez ridicule, ce qui est dommage car le reste des illustrations sont très belles !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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