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Calypso
29 juin 2019

Léonard de Vinci, un drôle d'oiseau

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Léonard de Vinci, un drôle d'oiseau

Mano Gentil

Oskar, 2019

91 p.

9.95 €

 

Ma note : 18/20

 

 

 

 

 

 

Résumé éditeur

Léonard de Vinci représente l’homme universel dont rêva la Renaissance : artiste, scientifique, philosophe, ingénieur, anatomiste, sculpteur, musicien, poète, observateur et expérimentateur, il est probablement la personne la plus talentueuse dans le plus grand nombre de domaines différents ayant jamais vécu…
Mais si, aussi, il s’agissait tout simplement d’un homme avec ses forces, ses faiblesses, ses amours, ses amitiés, ses inimitiés ? Un enfant grandi dans l’amour des siens, entouré d’une famille que l’on dirait, aujourd’hui, « recomposée ». Un adolescent qui aurait cherché sa voie, s’adaptant à un chemin scolaire plus ou moins tracé. Un adulte dont la technique et le talent n’auraient eu de cesse de se mesurer, de plaire ou déplaire aux autres, artistes ou mécènes.
Et si Léonard n’avait été qu’un être aux multiples paradoxes, un être totalement humain ?

 

 

Mon avis

Dans cette courte biographie, l'auteure nous présente Léonard de Vinci sous un angle particulier, celui d'un artiste curieux et passionné, mais aussi d'un homme avec ses faiblesses et ses défauts qui n'en faisait qu'à sa tête. J'ai aimé ce parti pris qui change de l'image dorée que l'on donne habituellement de lui et j'ai appris à le découvrir sous un autre visage, comme sa fâcheuse tendance à ne pas terminer ce qu'il entreprenait mais à multiplier quand même les projets malgré les soutiens financiers conséquents dont il disposait et la pression des mécènes. Le choix d'écrire à la première personne et le style, presque poétique, de l'auteure rendent l'artiste encore plus proche de nous, comme s'il se confiait et nous donnait ainsi accès à ses réflexions et ses choix.

 

J'ai aussi aimé trouver des informations sur le contexte historique et culturel de l'époque, croiser les grands noms de la Renaissance que Léonard de Vinci a côtoyés, admirés ou avec qui il a été en concurrence, mais je suis restée un peu sur ma faim car les chapitres sont courts et j'avais très envie d'en apprendre plus sur sa vie, l'accent étant plutôt mis ici sur ses visions d'artiste.

 

 

 

"Je voulais cette souffrance tout à moi. Je souhaitais la comprendre, la pétrir entre mes pinceaux, la colorer de ma peinture à l'huile. [...] Je voulais que tout soit en demi-teintes pour laisser entrevoir que les certitudes n'existent pas, que le doute en revanche est toujours là. Il me fallait aussi laisser supposer que cette pensée incertaine était toute à elle, à la Joconde, et que je n'étais que celui qui en trace le contour. Son sourire, et j'en suis encore là aujourd'hui, ne devait ressembler à aucun autre. Pour moi, il n'avait jamais existé et devait seulement représenter la pensée face au monde trouble des hommes. Mona Lisa me disait tant de choses sans parler."

 

 

"- Ton plus gros défaut est ta fainéantise ! Tu commences tout et tu ne finis rien. Mais peut-être me diras-tu qu'il ne s'agit pas de flemme, mais plutôt de ne pas finir pour ne jamais toucher à la perfection.

- La perfection n'existe pas !"

 

 

Merci aux éditions Oskar

 

 

 

 

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