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Calypso
17 juillet 2019

L'amie prodigieuse. 1

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L'amie prodigieuse. 1

Elena Ferrante

Folio, 2016

448 p.

8.40 €

 

Ma note : 17/20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumé éditeur

Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

 

Mon avis

Il était temps que je me lance dans la saga L'amie prodigieuse, mise en avant partout, sur la blogosphère comme dans les librairies. Un gros coup de coeur pour ma soeur et ma mère, mais pas pour moi, du moins, pas avec ce premier tome qui met avant tout en place les personnages et leur histoire en racontant l'enfance et l'adolescence des deux héroïnes.

L'intrigue est bien celle à laquelle je m'attendais et j'ai aimé suivre le quotidien d'Elena et Lila au sein de leur quartier napolitain ainsi que la naissance de leur amitié, entre admiration et jalousies réciproques. Mais j'ai trouvé le tout répétitif et long dans cet enchaînement de tranches de vie qui reviennent souvent sur les mêmes thèmes sans vraiment donner l'impression d'avancer dans l'intrigue, ce qui m'a fait passer à côté du coup de coeur.

Malgré ces longueurs et un manque de péripéties, je lirai la suite avec plaisir car j'ai très envie de découvrir ce qui va arriver aux deux amies maintenant que cette phase d'introduction est terminée et que le personnage de Lila m'a moi aussi fascinée.

 

 

"Ce que c'était, la plèbe, je le sus à ce moment-là, beaucoup plus clairement que quand Mme Oliviero me l'avait demandé des années auparavant. La plèbe , c'était nous. La plèbe, c'étaient ces disputes pour la nourriture et le vin, cet énervement contre ceux qui étaient mieux servis et en premier, ce sol crasseux sur lequel les serveurs passaient et repassaient et ces toasts de plus en plus vulgaires. La plèbe, c'était ma mère, elle avait bu et maintenant se laissait aller contre l'épaule de mon père qui restait sérieux, et elle riait, bouche grande ouverte aux allusions sexuelles du commerçant en ferraille. Tout le monde riait et Lila aussi, elle semblait avoir un rôle à jouer et vouloir le jouer jusqu'au bout."

 

 

"Elle s'arrêta pour m'attendre et, quand je la rejoignis, me donna la main. Ce geste changea tout entre nous, et pour toujours."

 

 

 

 

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