Le voleur d'estampes. 1
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Le voleur d'estampes. 1
Camille Moulin-Dupré
Glénat, 2016
200 p.
13.25 €
Ma note : 20/20
Résumé éditeur
Japon, fin du XIXe siècle. Dans une société en crise, le Voleur mène une double vie. Le jour, il œuvre dans le restaurant portuaire de son père. La nuit, il dévalise la colline aux palais. Ce qui le guide : le frisson de l’aventure, la sensation de liberté, le sentiment que le monde lui appartient.
Jusqu’au jour où il cambriole le gouverneur. Jusqu’au jour où sa fille découvre son visage. Entre l’héritière, promise à un destin qu'elle refuse, et le Voleur, piqué dans son orgueil, se noue alors un étrange chassé-croisé...
Mon avis
J'ai profité de l'offre des éditions Glénat qui mettaient en ligne gratuitement le tome 1 de ce manga (je remercie d'ailleurs les éditeurs de prendre ce genre d'initiatives). L'ayant déjà feuilleté en librairie, j'ai sauté sur l'occasion, et c'est un coup de coeur !
Les graphismes sont incroyables, l'auteur ayant reproduit le style de dessins des estampes japonaises de l'ère Edo. Les cases sont assez grandes, souvent une planche entière, avec peu de texte, invitant le lecteur à se régaler visuellement. Je me suis ainsi arrêtée longuement sur chacune d'entre elles.
Quant à l'histoire, elle met en parallèle deux personnages, un voleur d'oeuvres d'art et une riche jeune femme qui fuit la prison dorée dans laquelle elle vit en s'évadant dans les paradis artificiels. Suite au cambriolage du palais de son père, leurs destins se croisent...
J'ai très envie de connaître la suite et fin de cette histoire ! Un dyptique que j'achèterai volontiers, ne serait-ce que pour contempler à loisirs ses belles illustrations.
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