Onibi : carnets du Japon invisible

Onibi : carnets du Japon invisible

Cécile Brun, Olivier Pichard

Issekinicho, 2016

128 p.

18.90 €

Ma note : 16/20

Résumé éditeur

Cachés au bord d’un sentier de campagne ou à l’ombre d’un temple, les esprits japonais, renards, tanuki et autres yokai guettent le voyageur égaré dans l’espoir de lui jouer des tours. Cécile et Olivier, fraîchement installés en bordure de la mer du Japon à Niigata, achètent un vieil appareil un peu spécial censé imprimer ces esprits sur la pellicule. Dans leur quête pour les prendre en photo, ils dressent le portrait d'un Japon en équilibre entre deux mondes.

Malgré la modernisation du pays, les Japonais continuent souvent à prendre les histoires de fantômes très au sérieux. Les histoires de yokai et autres esprits restent présentes et ancrées dans le folklore populaire.

Mon avis

Si je m'intéresse beaucoup au Japon, je connais encore mal ses légendes, divinités et ces fameux yōkai que l'on croise parfois dans les mangas ou dans l'art japonais en général.

L'histoire de cette BD est bien vue : grâce à un appareil photo magique, les deux héros (les auteurs du livre) parviennent à prendre en photo les esprits invisibles qui côtoient le monde des vivants. Au gré de leurs rencontres avec les locaux, on découvrira plusieurs légendes et donc, plusieurs yōkai, et la photo qui les accompagne pour clôturer le chapitre qui leur est dédié. Leur récit est présenté comme un carnet de voyage, aux jolies illustrations à l'aquarelle. Un format qui retranscrit bien cette présence encore très forte des légendes dans le quotidien des Japonais.

Mais j'ai trouvé le tout un peu trop rapide. Peu de yokai sont présentés et les infos sont assez succinctes. Dommage, on aimerait en savoir plus !