La sélection. 4, L'héritière
La sélection. 4, L'héritière
Kiera Cass
Robert Laffont, 2015
410 p.
17.90 €
Résumé éditeur
35 prétendants. 1 princesse. Vingt ans après, une nouvelle Sélection commence ! | ||
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Une nouvelle sélection commence.
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Mon avis
Pour distraire leur peuple, dont la colère gronde malgré l'abolition du système de castes, le roi Maxon et la reine America souhaitent organiser une nouvelle Sélection. Leur fille, la princesse Eadlyn, en sera au centre et devra choisir un futur mari parmi les 35 candidats qu'elle aura tirés au sort. Mais, l'amour, très peu pour elle... Sa relation fusionnelle avec son jumeau, Ahren, semble lui suffire. C'est donc à reculons qu'elle accepte de participer et de rencontrer ses prétendants.
Autant le dire tout de suite, Eadlyn est un des personnages les plus antipathiques que j'ai rencontrés dans mes lectures ! Arrogante, froide et égoïste avec tout le monde, elle fera parfaitement comprendre aux garçons qu'elle n'a pas besoin d'eux et qu'elle ne recherche pas l'amour. Alors qu'ils ne demandent qu'à pouvoir passer un peu de temps avec elle pour se démarquer et avoir une chance de lui plaire, elle, tente juste de se débarrasser de la Sélection au plus vite. On se doute que certains d'entre eux parviendront tout de même à briser doucement sa carapace...
Le caractère bien trempé et insupportable d'Eadlyn ne m'a pas permis de m'identifier à elle et a même créé une distance qui n'existait pas dans les livres précédents, me faisant ici moins rêver. Pourtant, j'ai aimé que ce tome 4, qui met en route un nouveau cycle de la saga, nous place cette fois-ci du côté de la personne à conquérir et qu'elle vive cette téléréalité princière comme une contrainte. Son personnage, plus complexe, promet des changements et des rebondissements pour la suite !
Kiera Cass a su se renouveler en proposant une suite et une héroïne très différentes des précédents tomes, tout en gardant cet univers qu'on avait aimé.
"Stupide pâtissier suédège avec ses stupides épices.
Je devenais complètement idiote !
C'était pour ça que l'amour était une mauvaise idée : ça vous rendait faible.
Or personne au monde n'était plus puissant que moi." p.330