Nil.1
Nil
Lynne Matson
Pocket Jeunesse, février 2016
464 p.
17.90 €
Résumé éditeur
Charley se réveille sur une île somptueuse qui ne figure sur aucune carte. Elle y survit tant bien que mal avant de rencontrer Thad, le leader du clan des humains présents sur Nil.
Il lui apprend la vérité, glaçante : pour quitter cet enfer paradisiaque, il faut trouver une des portes qui apparaissent au hasard sur l'île ...
Il n'y en a qu'une par jour. Une seule personne peut l'emprunter. Pire encore, les adolescents n'ont qu'un an pour s'échapper. Sinon, c'est la mort.
Le compte à rebours a déjà commencé...
Mon avis
L'idée de départ me plaisait bien, mais la ressemblance avec Le labyrinthe de James Dashner m'a dérangée dans ce roman dont je n'ai pas réussi à trouver de vraie originalité. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire des rapprochements et ils sont nombreux : le premier chapitre qui nous plonge directement dans le vif avec l'arrivée brutale du héros, un décors qui semble être vivant et décider du sort des personnages (j'ai d'ailleurs beaucoup aimé la personnification de l'île par Thad, qui la rend encore plus insaisissable et angoissante), l'idée d'en dessiner un plan pour en comprendre le mécanisme, les monstres qui apparaissent de façon aléatoire, des nouveaux candidats qui entrent en jeu...
L'histoire reste prenante quand même, avec des rebondissements qui nous tiennent en haleine et l'alternance de point de vue entre Charley et Thad qui rendent le récit riche, malgré des longueurs et des répétitions dans la deuxième moitié du roman.
C'est donc une déception pour moi mais je pense que si je n'avais pas lu Le labyrinthe avant, j'aurais été bien plus emballée !
"Voilà, c’est ça l’île de Nil. Une beauté à ne pas en croire ses yeux, jusqu’à ce qu’on voie à travers ce qu’elle est vraiment."
"A cet instant, j’ai compris que Nil ne jouait plus à la loyale. Parce que j’appréciais Charley encore plus que je haïssais Nil, et je brûlais d’envie de la connaître mieux.
Mais j’allais partir.
Nil a dit pars. Nil a dit reste. Nil était complètement tordue. Ou peut-être que c’était moi."