Furari
Furari
Jirô Taniguchi
Casterman, 2019
208 p.
18.95 €
Ma note : 17/20
Résumé éditeur
À Edo, l’ancien Tokyo, un géomètre arpente méthodiquement la ville, mesure, et compte. Pas après pas, il dresse la première carte moderne du Japon.
Si scientifique que soit l’entreprise de cet homme qui marche, figure chère à Jirô Taniguchi, il laisse volontiers vagabonder son esprit et ses sens. Au fil de ses déambulations, le charme
de l’ancienne capitale et les rencontres inattendues tissent pour qui l’accompagne l’étoffe de rêveries fugitives.
Mon avis
Un autre manga de Taniguchi, dans un style différent, qui m'a bien plu !
Furari, ou "au gré du vent", est une suite de plusieurs déambulations contemplatives au sein d'Edo, le Tokyo du 18e, par un géomètre qui souhaite cartographier le Japon.
Les cerisiers en fleurs, la lune et les étoiles ou encore les animaux rencontrés sont autant de sujets d'extase et de réflexion pour lui, quitte à se prendre pour l'un d'entre eux et voir la ville à travers leurs yeux. Des haïkus viendront ponctuer cette promenade poétique qu'il fera seul ou accompagné de sa femme, amusée par les divagations de sa mari. D'habitude je n'aime pas trop ce format sans fil narratif, fait d'une succession de petites histoires, mais ici, le thème s'y prête bien et ça ne m'a pas dérangée. Les illustrations détaillées de la ville d'Edo et de la nature japonaise sont aussi un vrai régal !