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#scandale

Sarah Ockler

Nathan, juin 2015

400 p.

16.90 €

Résumé éditeur

L’enfer c’est les autres… et Facebook.

Le soir du bal d’automne, Lucy se retrouve au bras de Cole, le petit-copain de sa meilleure amie, cette dernière étant malade. Emportée par l’euphorie et son amour secret pour le jeune homme, Lucy finit par commettre l’irréparable : l’embrasser. Mais bientôt, une photo de son baiser avec Cole est postée sur son propre compte Facebook, ainsi qu’une série de photos présentant ses amis dans des situations compromettantes. En quelques heures, le lycée entier la déteste et pour elle, l’enfer commence…

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Mon avis

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Peu avant le grand bal du lycée, Lady Blabla, dont personne ne connaît la véritable identité, lance un défi sur sa page Facebook : prendre des photos compromettantes pendant l'after de la soirée et les publier via le hashtag #sandale. L'alcool aidant, il y aura forcément de quoi rigoler...

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C'est ainsi que Lucy, venue sans grande envie au bal, va se retrouver au coeur d'un scandale qui va monter tous ses camarades contre elle. Sa meilleure amie, malade, lui demande de la remplacer comme cavalière de Cole, son petit copain. Sauf que Lucy est secrètement amoureuse de lui depuis toujours et quand celui-ci tente de l'embrasser, elle s'accorde un moment de faiblesse. Fatigués, et un peu éméchés, ils finissent par s'endormir enlacés l'un contre l'autre. Dès le lendemain matin, tout le lycée est au courant : des photos ont été prises et font déjà le tour du web, puis c'est une page "Bad Lucy" qui est créée et sur laquelle tous se déchaînent. Sa réputation est faite et son amitié avec Ellie brisée. Cerise sur le gâteau, tout le monde se monte la tête en pensant qu'elle est elle-même l'auteur des photos, les clichés ayant été envoyés à Lady Blabla avec son téléphone et montrant plusieurs de ses camarades dans des situations peu glorieuses. Aidée d'un groupe d'outsiders anti-nouvelles technologies, elle va devoir mener l'enquête pour rétablir la vérité.

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Alors que je pensais que #scandale n'aborderait que la spirale des moqueries et de la réputation entachée, l'histoire va donc prendre une tournure d'enquête à résoudre. Un deuxième axe intéressant qui nous montre une héroïne forte, qui refuse de se laisser détruire par un mensonge.

Mais j'aurais aimé que l'auteur aille justement encore plus loin dans les insultes, l'effet boule de neige des réseaux sociaux et l'humiliation ressentie par l'héroïne. Elle est bien présente mais je pense que l'enfer que peut vivre dans la réalité une victime de cyber-harcèlement dépasse ce que vit Lucy. On en a la preuve malheureusement dans nos établissements.

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Les personnages secondaires ont aussi un rôle / message intéressant, notamment le groupe S@tan (Section @nti Technologie et Addiction au Net) qui dénonce, avec humour mais sérieux, la sur-utilisation des réseaux sociaux quels qu'ils soient et militent dans leur lycée, ou la soeur de Lucy, célèbre actrice de sitcoms, dont l'image lui échappe dans les tabloïds et sur Internet. Je n'adhérais pas au départ à ce personnage qui ne me paraissait rien apporter à l'histoire, si ce n'est un brin de superficialité et le thème des relations parfois difficiles entre soeurs. Au final, elle ajoute un autre aspect des réseaux et des rumeurs via le cas des célébrités, mais ce n'était pas indispensable par rapport à l'histoire centrale, déjà bien fournie.

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"Faites l'amour, pas des mises à jour !
Les vrais amis n'ont pas de batterie !
Sortez du cloud !"

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Une histoire de cyber-harcèlement bien construite, qui amène une réflexion sur l'utilisation des réseaux sociaux, les jugements hâtifs et l'identité numérique des ados, mais qui aurait du aller encore plus loin pour que ce soit un vrai coup de coeur.

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Merci aux éditions Nathan

#scandale

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