Céleste, ma planète
Céleste, ma planète
Timothée de Fombelle
Gallimard Jeunesse, 2009
96 p.
4 €
Ma note : 17/20
Résumé éditeur
Elle est apparue un matin dans l'ascenseur. On a monté cent quinze étages en silence. Puis elle est entrée dans l'école, comme moi. Pendant la récréation, elle est restée dans la classe. Moi, penché au parapet de la terrasse de verre, je me répétais : «Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas». J'avais peur de tomber amoureux. À l'heure du déjeuner, elle est partie et n'a jamais remis les pieds au collège. Il fallait que je la retrouve.
Mon avis
Reçu en specimen car proposé dans la liste de lecture des 5è autour du thème "L'Homme est-il maître de la nature ?", j'ai trouvé le résumé tellement joli que je me suis empressée de le lire !
Après Tobby Lolness, Timothée de Fombelle nous propose un nouveau conte écologique dans lequel la planète, souffrante, est personnifiée et incarnée par une jeune fille, Céleste. Dans un futur proche où la pollution a empiré, étouffant les hommes qui s'entassent dans des immeubles toujours plus hauts, un monde dominé par l'industrie au détriment de la santé et le travail au détriment des liens humains et de la famille, la planète est plus que jamais en danger ! Amoureux, le héros narrateur va tout faire pour sauver Céleste.
Rapide à lire, ce conte est une très belle ode à (la protection de) la planète, à mettre entre les mains de tous les jeunes lecteurs !
"Des voitures entassées sur un kilomètre de hauteur... J'y repense avec un noeud dans l'estomac. Quand la porte de l'ascenseur s'est ouverte, j'ai senti une vague de fumée m'envelopper. La chaleur des moteurs de milliers de voitures, sur des centaines d'étages, remontait par là, comme une colonne bleutée." p.27
"- Le pire, c'est que si c'était une personne, on trouverait le moyen de la sauver." p.60
"Chaque coup porté à notre Terre était reçu par Céleste." p.62
"En apparaissant dans ma vie, Céleste m'avait volé l'insouciance, l'indépendance, l'enfance. Elle m'avait tout pris et m'avait laissé les poches vides avec juste cette envie d'être avec elle." p.75