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Calypso
29 décembre 2017

Tout ce que je désire

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Tout ce que je désire

Anna Pavignano

Bayard, 2015

233 p.

12.90 €

 

Ma note : 15/20

 

 

 

 

 

 

 

Résumé éditeur

«Comme tu es beau ! Ils se regardent. Lui, devant, assis dans le fauteuil en cuir. Elle, debout, derrière, au-dessus de lui. Ils se sourient dans le miroir. Fabio lève les bras avec lenteur, prend le doux visage de Michaela entre ses mains. Le miroir reflète chacun de leurs mouvements. - Toi aussi, tu es belle, répond-il dans un souffle. Fabio renverse la tête en arrière, Michaela baisse la sienne vers lui.
Attend un instant. Avec délicatesse, il l'attire un peu plus bas et pose sa bouche sur la sienne. Le premier baiser qu'ils échangent est un baiser à l'envers.» Depuis qu'il a croisé Michaela, la vie de Fabio n'est plus la même. Plus rien n'existe, ni les cours, ni les parents, ni le déambulateur. Au lycée, chez lui, dans la rue, partout et tout le temps, il n'a plus qu'elle en tête : Michaela. Les deux jeunes gens sont prêts à tout pour rester ensemble.
Personne ne pourra se mettre en travers de leur amour, sinon ils partiront.

 

 

 

Mon avis

Fabio trouve en Michalea une petite amie aimante et, surtout, qui ne le voit pas comme un garçon handicapé et le considère comme les autres, contrairement à ses propres parents qui le surprotègent. De son côté, Michalea a dû arrêter ses études pour venir en aide à sa mère et travailler avec elle au salon de coiffure, et n'est donc pas bien vue des parents de Fabio. Les deux amoureux, qui ne peuvent plus se quitter, n'ont que faire du regard et des remarques des autres et comptent bien le prouver.

Une jolie histoire d'amour (qui aurait méritée d'être plus développée car le couple se forme très vite au début du roman) dans laquelle l'auteur aborde avec justesse le sujet de l'acceptation du handicap, pour soi, et dans ses relations aux autres, qu'elles soient amicales, familiales, amoureuses ou sexuelles. Principaux ou secondaires, j'ai aussi aimé les différents personnages qu'on rencontre, comme Prof, un enseignant très (trop) investi auprès de ses élèves, au détriment de sa vie privée.

 

 

 

"Il sait bien que Veronica ne l'a pas fait exprès, mais elle avait baissé les yeux et regardé sa jambe. Du coup, c'est comme si elle lui avait dit : Tu pourrais être très beau, mais... mais je n'ai pas le courage.

Fabio ne s'était pas vexé, même s'il sait que dans ce conditionnel, ce "tu pourrais, mais tu n'es pas", réside le drame de toute sa vie.

Shakespeare a écrit que "être ou ne pas être, telle est la question". Mais il s'est trompé. Si Shakespeare avait été handicapé, il aurait compris que la vraie question, c'est "naître, mais ne pas être". p.29

 

 

"- Parce que nous devons avoir le courage de regarder la réalité en face : une jeune fille comme elle ne s'amourache pas d'un garçon handicapé si elle n'y trouve pas un quelconque intérêt." p.157

 

 

 

A savoir : J'ai trouvé ce livre dans un magasin de destockage. Il ne semble plus disponible à l'achat.

 

 

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