Happy Project. 1

Happy Project. 1

Hirokazu Ochiai

Soleil Manga, 2014

192 p.

6,99 €

Ma note : 17/20

Résumé éditeur

Afin de lutter contre le vieillissement critique de sa population, le gouvernement japonais a imposé aux jeunes gens de 18 ans de se marier. Tous les célibataires de cet âge se retrouvent ainsi pendant la période estivale inscrits à "Happy Project" pour une durée d’un mois. Les règles de ce projet doivent permettre aux jeunes gens de se connaître vite et de s’engager en couple avant la fin de l’événement.
Pour ceux qui ressortent célibataires à la fin du mois, ils risquent l’exclusion sociale et la misère. Souta et son amie d’enfance, Kaede, se présentent à leur tour à Happy Project. Ils se retrouvent immédiatement séparés dans des groupes différents, chacun rejoignant un groupe de six jeunes (trois garçons, trois filles). Mais les règles de ce projet vont s’avérer bien plus sournoises que ne s’y attendait Souta et sa naïveté pourrait bien lui jouer des tours face à certains moins scrupuleux.
Pourra-t-il ainsi trouver l’amour ?

Mon avis - attention spoilers

Ce manga m'a été conseillé par une bibliothécaire jeunesse pour son thème de société :  le rejet de personnes (pour certaines des stars adulées) qui deviennent du jour au lendemain des parias de la société japonaise.

Chaque jeune de 18 ans doit participer pour trouver son futur conjoint. Sôta et sa meilleure amie, Kaede, n'échappent pas à la règle et sont séparés pour intégrer un groupe d'inconnus chacun. Installé dans une villa au bord d'une plage paradisiaque, Sôta est plutôt content de son sort, d'autant plus qu'une des filles de son groupe, très jolie, est une grande star au Japon ! Mais n'oublions pas que le Happy Project peut s'apparenter à une émission de téléréalité où certains candidats, prêts à tout pour réussir, savent très bien cacher leur jeu...

Comme Sôta, je suis tombée dans le piège et me suis bien faite avoir par un des candidats ! Et il n'y a pas que des participants dont il faut se méfier, l'organisation du Happy Project n'a pas l'air toujours très honnête non plus... J'ai aimé me faire mener en bateau aux côtés de Shôta et les rebondissements à la toute fin du tome. Je suis par contre beaucoup moins fan des dessins, de qualité très irrugulière ! (erreurs de proportions, Haruka est censée être canon mais c'est la plus moche du groupe, les visages se ressemblent d'un personnage à l'autre et on s'emmêle parfois les pinceaux...)