Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Calypso
14 décembre 2017

Après la vague

product_9782075082655_244x0

 

Après la vague

Orianne Charpentier

Gallimard jeunesse, 2017

148 p.

4.90 €

 

Ma note : 20/20

 

 

 

 

 

Résumé éditeur

Il fait beau, ce jour-là, à la terrasse de l'hôtel. la famille est attablée. On discute d'un temple à visiter. Mais avec cette mer turquoise... Maxime n'a aucune envie de bouger. Il va rester ici, tranquille, à profiter de la plage avec Jade, sa soeur jumelle. Quelques minutes plus tard, une vague apparaît. Une vague qui n'en finit pas de grossir. Une vague qui engloutit tout. Dans leur course folle, Jade lâche la main de son frère.
Pour Max, il n'y a plus de mots. Plus de larmes. Plus de présent. Plus d'avenir. Pourra-t-il survivre à ce drame ? Le cheminement vers la reconstruction d'un adolescent frappé par le tsunami dévastateur de 2004.

 

 

Mon avis

Quelques pages seulement après avoir ouvert le livre, l'auteur nous emmène directement au déroulement du drame qui sera au centre de l'histoire de Maxime : le tsunami dévastateur auquel il réchappe par miracle, mais pas Jade, sa soeur jumelle. La description de cette catastrophe et des jours qui suivent donne le ton du reste du livre : un roman coup de poing, bouleversant.

Le récit devient initiatique pour raconter le deuil et le sentiment de culpabilité qui étouffent Maxime : comment continuer à vivre quand on se croit responsable de la mort de sa propre soeur ? Comment surmonter sa douleur sans en rajouter à celle de ses parents ? Des rencontres, au hasard d'une fuite, vont aider Maxime à dépasser sa colère pour accepter le drame.

Ce livre est une merveille ! Il se lit très vite et c'est donc un vrai concentré d'émotions, portées par l'écriture pleine de justesse d'Orianne Charpentier.

 

Sur la liste de L'Education Nationale pour les classes de 5è.

 

 

 

"Très vite, la douleur s'est réveillée.
Une douleur lancinante, dans tout mon côté gauche.
Au début, je n'en ai pas parlé. Il me semblait que c'était un secret, un souvenir, presque un cadeau. Elle était en moi comme un fantôme, elle me hantait comme une absence. C'était tout ce qui me restait du dernier jour de Jade, je préférais mille fois sentir la déchirure que le néant."

 

 

"-Tu sais ces heures... ces heures qui sont une torture... elles ne durent pas toute la vie. Elles ne sont pas ta vie. Au contraire, elles passent, elles se détachent de toi, elles sont comme des feuilles mortes. Ces heures-là, les pires heures, elles n'ont plus de pouvoir sur toi si tu sais qu'elles vont passer.
- Mais pourquoi ? Pour quoi ?
Il a regardé la machine près de moi qui indiquait les battements de mon coeur.
- Pour ça. C'est la seule horloge qui vaille. Chaque battement, c'est un cadeau"

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Calypso
Publicité
Newsletter
9 abonnés
Visiteurs
Ce mois ci 711
Depuis la création 275 375
Suivez-moi
Publicité